En Louisiane durant l'année 1807, dans une plantation, vivait un jeune garçon nommé Malachi. Il était un esclave noir pourtant il travaillait très bien et son maitre l'aimait bien. Malachi était un très bon esclave qui désobéissait jamais. Un jour, durant le marché, le jeune homme vit une jeune fille esclave se faire battre par son maitre. Malachi vint vite aider la jeune fille sous le regard de tous. Son maitre fut satisfais de son courage, mais le maitre de la jeune fille était en colère. Une nuit, alors que tout le monde dormait, des hommes vinrent kidnapper le jeune esclave et l'emmènèrent dans la forêt, un sac sur la tête.
Quand ils furent enfin arrivé au plus profond de la forêt, ils lui enlevèrent le sac de la tête. Malachi vit des hommes avec des armes et des couteaux prêt de lui et un autre visage familier. Un des hommes qui l'avait enlevé était le maitre de la jeune fille qu'il avait sauvée.
"Alors comme ça tu te mêle pas de tes affaires, hé bien tu va voir ce que cela va te couter !" dit l'homme.
Malachi pris de panique lança une malédiction sur la forêt,
"Tout ceux qui entreront dans cette forêt, goûteront à ma vengeance !" dit Malachi.
Alors, un des hommes tira sur le pauvre adolescent et un autre lui arracha un œil, celui de gauche, et fit des cicatrices sur le visage du garçon maintenant décédé. Sur ce, ils partirent.
Depuis ce jour, personne n'osait aller dans la forêt de peur que la malédiction devienne réalité. Des années plus tard, pourtant, une famille emménagea dans une maison, qui jadis était une plantation. Deux parents et deux petites fille, Sarah et Lisa. Une voisine vint à la rencontre de cette nouvelle famille.
"Bonjour, je suis Fiona votre voisine d'en face".
La mère se présenta à son tour :
"Bonjour, je suis Catherine et voici mon mari George et nos deux filles Sarah et Lisa"
"Enchanté de faire votre connaissance !"
"Nous de même !" dirent les deux parents.
Pendant ce temps, les deux filles partirent se promener dans la forêt, gambadant main dans la main entre les arbres. Tout à coup Sarah entendit une voix de garçon dire :
"Tout ceux qui entrerons dans cette forêt gouteront à ma vengeance !"
Sous le choc Sarah s'arrêta juste devant l'entrée de la forêt.
"Tu as entendu ça ?" dit Sarah à sa sœur.
Lisa perplexe s'enquit :
"Non, quoi!"
"Je crois qu'il y a quelqu'un dans cette forêt" dit Sarah
"Sérieusement ?" dit Lisa.
"Viens, on s'en va."
Les deux gamines déguerpirent, avec cependant toujours la même insouciance. Sarah raconta toute l'histoire à ses parents, pourtant ils ne semblèrent pas la croire :
"Voyons ma chérie, je suis sûre que c'est ton imagination" dit sa mère
"Pourtant j'ai entendu une voix d'un adolescent" plaidoya Sarah, décidée à défendre sa cause.
"Bien il y a plein d'adolescents dans cette ville" raisona son père.
"Personne n'est aller dans cette forêt depuis des années" dit de nouveau sa mère.
La petite fille était intriguée.
"Pourquoi ?"
" Une de nos voisine raconte que la forêt est hantée et maudite par le fantôme d'un esclave", expliqua la mère.
"Tu y croit toi ?" dit soudainement Lisa
"Bien sûre que non, c'est simplement une légende pour faire peur" dit le père.
"Exactement, rien de tout ça est vraie, ce n'est qu'une légende" dit la mère
Les des deux filles montèrent alors se coucher, rassurées.
Pourtant, Sarah ne dormit pas bien et commença à faire des cauchemars. Elle se vit en plein jour dans la forêt, elle était perdue en plein milieu, un garçon Africain-américain était là. Il semblait amical au début, mais tout à coup il changea et se transforma en garçon avec des habits d'esclave, un œil en moins, des cicatrices, le tout agrémenté d'un couteau dans la main droite. Sarah se réveilla en sueur
"Bonjour les filles, comment était votre première nuit ?" dit leur mère.
"Bah... bien !" dit Lisa en souriant.
"Pas moi" fit Sarah, la peur tournoyant dans ses yeux.
"Comment ça ?" s'enquirent ses parents.
Sarah conta le rêve qu'elle avait fait durant la nuit,
"Oh ma chérie, ce n'est qu'un rêve" la rassure sa mère. La flamme bleue de la panique s'éteignit dans les yeux de Sarah. Elle se sentait un peu soulagée, mais n'était pas convaincue pour autant.
Plus tard Sarah et Lisa étaient dans la cour, s'amusant en bon enfant. Elle se lançaient une balle ; Sarah voulut l'attraper, mais la balle esquiva sa main et s’enfouit dans la forêt.
"Oh non !" fit Lisa.
"Je vais la chercher" decida Sarah.
"Non , surtout pas !" s'écria Lisa en la fixant droit dans les yeux
"Pourquoi ?" demanda Sarah.
"Je préfère que papa aille la chercher, attends nous ici !" dit Lisa qui part voir son père.
Malheureusement, Sarah ne l'écouta pas et pénétra dans la forêt pour voir où la balle était tombée. Elle s'enfonça dans le plus profond de la forêt, trouva la balle, mais elle vit qu'elle était perdue et qu'elle ne trouvait pas le chemin de sa maison. La peur au ventre, elle s'asseya sur un rocher et pleura doucement, jusqu'à ce qu'elle entende soudainement un bruit.
"Mais qui-est tu ? Que fais-tu ici toute seule ?" dit une voix masculine devant elle.
Sarah lèva la tête et voit un visage familier. C'est un garçon Africain-américain au visage resplendissant et rassurant. Elle sourit, le garçon voulais l'aider et elle le suit. Sarah sembla finalement réaliser quelque chose n'allait pas.
"Attends, on est pas sur le chemin de ma maison" dit-elle tremblante. Le garçon ne lui répond pas quand ils arrivèrent au plus profond, elle vit des arbres partout et pas de maisons autour. Soudain, elle vit le garçon au masque si aimable changer comme dans son rêve. Elle recula d'un pas et dit :
"Mais qui es-tu ?"
Malachi se retourna vers elle avec un couteau dans sa main droite, la fillette le vit s'approcher d'elle et dire :
"Je suis ton pire cauchemar"
C'est tout ce qu'elle entendit.
Trois jours plus tard, les parents appelèrent la police sachant qu'une de leurs filles avait disparue durant ces trois jours. Les policiers et les habitants la cherchèrent pendant des heures, quand tout à coup un cri se fit entendre. Quand tous arrivèrent à la rivière ils trouvèrent le corps de la fillette avec l'oeil gauche en moins et des cicatrices sur le visage.